Accueil Société Hechmi Louzir, directeur de l’Institut Pasteur à la presse: «Pour l’heure, le vaccin répond aux différents variants du virus»

Hechmi Louzir, directeur de l’Institut Pasteur à la presse: «Pour l’heure, le vaccin répond aux différents variants du virus»

Les questions que l’on se pose à propos du fameux vaccin anti-covid n’en finissent pas.
Nous les avons posées, une fois encore au professeur Hechmi Louzir, directeur de l’Institut Pasteur.

Le vaccin exige deux doses dans la plupart des cas. A partir de quel moment peut-il être considéré comme efficace? Et combien de temps durerait son immunité ?

D’après les études menées, le vaccin est efficace une semaine après l’administration de la seconde dose. Quant à son immunité, nous avons aujourd’hui six à sept mois de recul depuis les premiers essais. Et nous nous attendons à plus s’il n’y a pas de problèmes.

Par problèmes, vous entendez les mutations du virus ? Qu’en est-il de l’efficacité du vaccin sur les nouvelles formes apparues ?

Pour l’heure, le vaccin répond aux différents variants  du virus. Même si, dans certains cas comme pour le virus brésilien, il répond avec moins d’efficacité. Mais les études se poursuivent….

Le vaccin présente-t-il des risques ?

Pas plus que d’autres vaccins. Il peut provoquer des réactions locales, une petite fièvre ou des maux de tête. Des phénomènes qui ne sont ni plus fréquents ni plus sérieux que pour d’autres vaccins ordinaires.

On  a parlé de décès consécutifs à la vaccination. On a évoqué de supposées atteintes génétiques. Qu’en est-il ?

En ce qui concerne les décès, ils ont frappé des personnes très âgées, sans pourtant que le lien de cause à effet soit évident. Ceci dit, une réaction inflammatoire peut affecter des personnes fragiles.

Quant à l’altération de l’ADN, il n’y a aucune raison scientifique de penser que l’ARN du vaccin puisse migrer vers l’ADN. Des ARN, on en a tout le temps. En ce qui me concerne, je ne crois pas cela soit possible.

Beaucoup de personnes se montrent réticentes à l’idée de se faire vacciner…

Cela est vrai en Tunisie, et dans le monde. Selon des enquêtes menées par des équipes de la santé, mais aussi par des instituts de sondage, nous savons que 40% de citoyens sont demandeurs, 20 à 25% hésitants, le reste étant sceptiques. Cela est dû à un manque d’informations, et à certains sites alarmistes et non rationnels. Nous prévoyons de lancer une campagne sur les bienfaits de la vaccination dès que nous aurons une visibilité sur la date d’arrivée du vaccin.

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